Mario Ferretti a toujours été en contact avec la nature. Enfant, quand il ne dessine pas les machines de Léonard de Vinci qui le fascinent ou ne fabrique lui-même ses jouets, il passe son temps dehors à gratter, fouiller pour trouver d’improbables vestiges, jouer dans la boue, sculpter des bouts de bois, … Avant d’étudier la sculpture à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, il commence des études d’électromécanique. Il passe son temps à démonter et remonter des objets. Animé par cet imaginaire pétri dès son enfance, Mario Ferretti évolue selon l’écheveau de ses questionnements artistiques. Ses machines deviennent des fragments qui le conduisent vers des pièces puis des œuvres sculpturales dont l’arbre demeure la principale source d’inspiration. C’est par une approche scientifique méticuleuse, par un jeu de dé-construction de l’arbre mort que Mario Ferretti aboutit à une véritable collection de fragments. Classés, étiquetés, numérotés, tous les éléments ainsi réappropriés invitent à la création d’un nouvel assemblage, une re-construction. Avec une œuvre que l’on pourrait citer de « frankensteinienne » qui nous fait pénétrer dans un univers presque surréaliste où créativité et sacralisation se côtoient, Mario Ferretti redonne vie.

Arts actuels en terre médiévale